Vitraux06
Vitraux 64 à 80
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Mt 18,1-5
25 sept 1897) : quelques jours avant sa mort, voilà comment Ste Thérèse comprenait cette parole de Jésus:
Pour [les petits], ils [seront jugés] [avec une extrême] [douceur]. Et on peut bien rester petit, même dans les charges les plus redoutables, même en vivant très longtemps. Si j’étais morte à 80 ans, que j’aurais été en Chine, partout, je serais morte, je le sens, aussi petite qu’aujourd’hui. Et il est écrit qu’ « à la fin, le Seigneur se lèvera pour sauver tous les doux et les humbles de la terre ». Il ne dit pas juger, mais sauver.
« Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. »
« Après ma mort, [je ferai] (tomber une] [pluie de roses]. »
« Je reviendrai sur la terre pour faire aimer l’amour. »
La « Petite Voie » qu’elle a découverte, Thérèse comprend qu’il lui faut la communiquer à tous les « petits » qui, comme elle, désirent la sainteté. Dans ses derniers mois, cela devient pour elle comme une hantise : « Je sens que je vais entrer dans le repos, dit-elle à sa sœur Pauline, mais je sens surtout que ma mission va commencer,[ma mission] [de faire] [aimer le] [Bon Dieu] [comme je l’aime], de donner ma petite voie aux âmes. Si le Bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre ». (DE, CJ, 17/07/97).
« Croyez à la vérité de mes paroles : [On n’a] [jamais trop] de [confiance] [dans le Bon Dieu] si puissant et si miséricordieux ! On obtient de lui tout autant qu’on espère. »