Chemin de croix

Prier le chemin de croix cette année, chacun chez soi : une occasion de se retrouver plus proche de Jésus dans sa passion. Laissez vous guider par l’Esprit. Le déroulé ci-dessous n’est qu’un support à votre prière personnelle

Ce chemin de croix a été réalisé à partir des vidéos de Prions en Eglise et d’un chemin de croix réalisé par des jeunes à la demande du pape François en 2018

Première station : Jésus est condamné à mort.

De l’Évangile selon Luc (Lc23, 22-25) : Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate décida de satisfaire leur requête. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir.

Entre chaque station prenez un temps de méditation personnel

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Nous t’adorons, o Christ et nous te bénissons,
parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix

Deuxième station : Jésus est chargé de la croix

De l’Évangile selon Marc (Mc8, 34-35) : Appelant la foule avec ses disciples, [Jésus] leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera ».

Troisième station : Jésus tombe pour la première fois

Du livre du prophète Isaïe (Is 53, 4) : En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.

Quatrième station : Jésus rencontre sa mère

De l’Évangile selon Luc (Lc 2, 34-35) : Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre ».

Cinquième station : Simon de Cyrène aide Jésus à porter la croix

De l’Évangile selon Luc (Lc 23, 26) : Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.

Sixième station : Véronique essuie le visage de Jésus

Du livre du prophète Isaïe (Is 53, 2-3) : Il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.

Septième station : Jésus tombe pour la deuxième fois

Du livre du prophète Isaïe (Is 53, 8.10) : Arrêté puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s’est inquiété de son sort ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à mort pour les révoltes de son peuple. (…) Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur.

Huitième station : Jésus rencontre les femmes de Jérusalem

De l’Évangile selon Luc (Lc 23, 27-31) : Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se tourna et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi. Pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l’on dira : “Heureuses les femmes stériles, celles qui n’ont pas enfanté, celles qui n’ont pas allaité !” Alors on dira aux montagnes : “Tombez sur nous”, et aux collines : “Cachez nous”. Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »

Neuvième station : Jésus tombe pour la troisième fois

Du livre du prophète Isaïe (Is 53, 5-6) : C’est à cause de nos révoltes qu’il a été transpercé, à cause de nos fautes qu’il a été broyé. Le châtiment qui nous donne la paix a pesé sur lui : par ses blessures nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.

Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements

De l’Évangile selon Jean (Jn 19, 23) : Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une seule pièce de haut en bas.

Onzième station : Jésus est cloué sur la croix

De l’Évangile selon Luc (Lc 23, 33-34) : Lorsqu’ils furent arrivés au lieu-dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Douzième station : Jésus meurt sur la croix

De l’Évangile selon Luc (Lc 23, 44-47) : C’était déjà environ la sixième heure (c’est-à-dire : midi) ; l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, car le soleil s’était caché. Le rideau du Sanctuaire se déchira par le milieu. Alors Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit ». Et après avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passé, le centurion rendit gloire à Dieu : « Celui-ci était réellement un homme juste ».

nous nous mettons à genoux …

Treizième station : Jésus est descendu de la croix

De l’Évangile selon Jean (Jn 19, 38-40) : Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.

Quatorzième station : Jésus est déposé dans le sépulcre

De l’Évangile selon Jean (Jn 19, 41-42) : À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.